Synopsis

Frontière americano mexicaine 1916. Les Kennedy entrent en territoire mexicain alors secoué par la révolution. Kennedy est un marchand d’armes. Il vient vendre les armes à l’armée régulière. Un nommé Wilson est mis au courant de ce fait. Il décide de prendre contact avec les révolutionnaires et de leur vendre les armes de Kennedy…

CRITIQUE

Bon western signé Richard Fleischer (1917-2006).

Le réalisateur est connu jusqu’à ce film pour des réalisations de films noirs. Ce premier western que Richard Fleisher a failli ne pas tourner est plutôt réussi.
L’histoire racontée par le studio pour attirer Fleisher à tourner le film, s’avèrera bien éloigné de l’objet final. Non pas du fait du réalisateur qui pour le coup à la lecture du scénario final, voulait quitter le projet.
United Artists a dû tordre le bras de Fleisher pour qu’il aille au bout.

Et pour le coup le studio qui a mis les moyens financiers pour le film a bien fait de maintenir Fleisher. Il faut dire qu’en perdant Fleisher ils avaient surtout peur de perdre Robert Mitchum. Richard Fleisher fait preuve d’inventivité pour utiliser le CinemaScope au maximum de sa capacité. Dans la largeur du champ ou dans sa profondeur. Comme par exemple les arrivées successives de l’armée régulière par la plage puis des rebelles.
Les couleurs sont aussi flamboyantes.

Mais le clou du spectacle reste Robert Mitchum (1917-1997) en aventurier et Deus ex machina sur la révolution mexicaine. Avec quelques grenades lancées depuis le balcon de sa chambre d’hôtel il renverse une situation compromise pour les révolutionnaires en victoire.
Mitchum qui a lui aussi roulé sa bosse dans les films noirs, et non des moindres « La griffe du passé » (« Out of the past« ) (1947) de Jacques Tourneur « Un si doux visage » (« Angel face« ) d’Otto Preminger (1952) et le western comme le beau « La vallée de la peur » (« Pursued« ) (1947) de Raoul Walsh, montre qu’il est tout à son aise, et que les rôles de personnages extraordinaires (dans le sens littéral du terme : qui sortent de l’ordinaire) sont faits pour lui.

La musique de Max Steiner très enflammée dès le générique, souligne l’incandescence de la révolution et du Scope et des couleurs.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Wilson est dans sa chambre d’hôtel au premier étage avec vue sur la place de la ville. Sur la place, la révolution bat son plein. Les balles entrent entrent dans la chambre et brisent la bouteille d’alcool de Wilson. Celui-ci imperturbable récupère le liquide et le boit.

L’ANECDOTE

Au final Richard Fleisher s’est montré satisfait du résultat final sur l’écran.

NOTE : 15/20

 

 

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