Synopsis

New York années 1940 Barton Fink auteur de théâtre, rencontre un fort succès critique et public sur Broadway. Un studio de Hollywood lui propose un pont d’or pour mettre son talent au service d’un film sur le monde du catch. Jack Lipnick patron tyrannique du studio lui voue une admiration sans borne. Barton Fink loge dans un immense hôtel de Los Angeles en état de délabrement avancé. Il a pour voisin Charlie Meadows représentant en assurance qui a besoin de se confier. Mais Barton Fink est atteint du syndrome de la page blanche. Impossible de démarrer le scénario, et donc de montrer le moindre document au studio. Il n’est pas en état d’écouter Charlie. Il cherche de l’aide auprès d’un écrivain qu’il vénère mais celui-ci a sombré dans l’alcool. C’est Audrey sa secrétaire qui lui a écrit ses deux derniers ouvrages. Barton est amoureux d’Audrey. Mais un beau matin il la trouve allongée à ses côtés, morte…

 

CRITIQUE

Joel & Ethan Coen signent leur 4ème film entre l’excellent polar « Miller’s Crossing » (1990) et la comédie magnifique « Le grand saut » (« The hudsucker proxy« ) (1994).

Les nouveaux prodiges d’Hollywood viennent de signer le film de la reconnaissance du métier.rueducine.com-palme-d-or
Roman Polanski et son jury à Cannes lui décernent la palme d’or.

Ce film parcourt plusieurs genres de film, le policier, le fantastique, la comédie, le drame et même quelques références au film d’horreur.

Magnifique répartition des rôles John Turturro en tête qui joue à merveille ce New yorkais qui ne s’adapte pas à Hollywood, sèche devant la feuille blanche, voit son talent utilisé de façon vile pour un sous genre cinématographique. John Goodman en copain qui se transforme en serial killer pro-nazi fait une remarquable prestation.
Tous les seconds rôles sont magnifiques.


Dans les films des frères Coen il y a relativement peu de personnages mais tous sont écrits de façon splendides et offrent aux acteurs des morceaux de bravoure.
Judy Davis, Michael Lerner, Jon Polito, John Mahoney et Tony Shalhoub ont des scènes incroyables.

Le film décrit le système Hollywoodien des années 1940-1950 tenu par des magnats comme Jack Warner ou Louis B. Mayer à la culture limitée et au bagout illimité, pour qui scénaristes et acteurs ne sont que machines à faire du rêve que l’on hésite pas à monter au pinacle un jour et les déconsidérer le lendemain.

Comme à son habitude le compositeur Carter Burwell avec très peu de notes parvient à faire une bande originale sensationnelle.

 

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Barton Fink qui ne comprend rien au sous genre du film de catch demande à voir des rush de films de catch. La vision des images le plonge dans une angoisse indicible.

L’ANECDOTE

Le jury du festival de Cannes présidé par Roman Polanski a aussi décerné un prix d’interprétation à John Turturro. Ce n’était pas volé!rueducine.com-palme-d-or

NOTE : 16/20

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