Synopsis

rueducine.com-carlo-lizzaniCarlo Lizzani ce journaliste résistant a débuté comme scénariste au sortir de la guerre pour de fameux films comme « Allemagne année zéro » (« Germania anno zero« ) ( 1948) de Roberto Rossellini et « Riz amer » (« Riso amaro« ) (1949) de Giuseppe de Santis deux chef d’œuvres du néoréalisme.
Avec son premier film « Achtung bandits! » (« Achtung banditis!« ) (1951) il rend hommage aux partisans italiens et rencontre le succès. Il tournera deux autres films ayant pour sujet la seconde guerre mondiale « Traqués par la gestapo » (« L’oro di Roma« ) (1961) et « Le procès de Vérone » (« Il processo di Roma« ) (1963).
Avec son film « La chronique des pauvres amants » (« Chronache di poveri amanti« ) (1954) il reçoit la consécration au festival de Cannes par le prix international.

Il est connu pour avoir tourné « Lutring réveille-toi… et meurs » (« Svegliati e uccidi!« )  « Bandits à Milan » (« Banditi a Milano« ) (1968) qui sont considérés et surtout « Bandits à Milan » comme films étalons du poliziottesco. Genre policier typiquement italien.

En 1976 il tourne un film sur le néofascisme dans les années de plomb. « San Babila : un crime inutile » (« San Babila ore 20 : Un delitto inutile« )

Autre film important dans la carrière de Carlo Lizzani « Les derniers jours de Mussolini » (« Mussolini ultimo atto« ) (1974), avec Rod Steiger. Sur la fin pathétique du dictateur italien.

Carlo Lizzani se frotte à beaucoup des genres cinématographiques italiens (comédies, drames, guerre, historique, policier, thriller, western spaghetti… et aussi le documentaire). Il a participé à quelques tournages pour des épisodes de séries télévisées.
De 1979 à 1982 il est le président de la Mostra de Venise.

Il est aussi l’auteur de mémoires sur le néoréalisme et d’une autobiographie.
Dépressif et sûrement malade, le cinéaste se jette du troisième étage de son immeuble romain.

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