Synopsis

Holly Springs, état du Mississipi, Etats-Unis dans les années 1990, Jewell Mae appelée aussi « Cookie » est une vieille femme qui ne pense qu’à son défunt mari avec lequel elle a vécu l’amour parfait. Elle est aidée par un noir bonhomme Willis qui lui fait ses course et à manger. Mais un jour elle se suicide. Camille Dixon sa nièce qui est metteur en scène amatrice de théâtre découvre le corps de Mae et horrifiée par le geste indigne de sa tante, elle maquille le suicide en crime. Bien entendu les soupçons se portent sur Willis dont les empreintes sont nombreuses dans la maison…

CRITIQUE

Un film qui sent bon le blues, les enchiladas de poisson-chat, le whisky.

Mais surtout un film qui fait l’éloge de la nonchalance comme « Alexandre le bienheureux » de Yves Robert faisait celle de la paresse. Mais ce n’est pas un film nonchalant pour autant.
C’est un film d’un réalisateur de 75 ans serein devant la mort qui approche forcément, et qui veut profiter de son cinéma. Ce n’est pas un film pour la postérité, Robert Altman en a bien suffisamment dans sa filmographie.
C’est juste un bon film.

Un bon point pour tout le casting noir: Charles S. Dutton, Courtney B. Vance, Rufus Thomas et Niecy Nash.
Glenn Close est toujours à son aise dans les personnages odieux et retors.

A signaler l’excellente musique blues de David A. Stewart ex guitariste d’Eurythmics.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Dans la prison de Holly Springs la cellule de Willis reste ouverte et on y joue au scrabble!

L’ANECDOTE

L’acteur Rufus Thomas est plus reconnu comme chanteur de Rythm’n blues.

NOTE : 14/20

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