Synopsis

Dans les neiges de l’arctique, L’agent britannique parvient à remettre la main sur une puce électronique qu’il trouve sur le corps d’un agent britannique pris dans les glaces. Il est poursuivi par les soviétiques au sol par des hommes en ski et dans le ciel par un hélicoptère. Il parvient à leur échapper à tous. Rentré à Londres au MI6 M et lui comparent deux puces une fabriqué en occident l’autre en union soviétique. Elles sont rigoureusement identiques. Elles sortent toutes deux des usines d’un dénommé Max Zorin. M demande à James Bond de solutionner ce problème d’espionnage industriel. L’agent 007 accompagné d’un lord anglais spécialiste des chevaux se rend en France où Zorin va procéder à une vente de yearlings. Il fait une approche lors d’une course où le cheval de Zorin l’emporte en parcourant les 200 derniers mètres de façon spectaculaire. Le cheval semble dopé…

CRITIQUE

Je vais commencer par mettre les pieds dans le plat et dire tout de go que je déteste le pré-générique (poursuite à skis déjà vue dans des Bond précédents), le générique avec l’inécoutable « A view to a kill » des Duran Duran une des pires choses dont la new wave nous ait affublé.

 Maurice Binder ne nous surprend plus avec ses images génériques de pin-up. Tout cela ronronne et je commence à craindre le pire pour ce qui va suivre.

Effectivement question scénario ce n’est pas ça.
Richard Maibaum et Michael G. Wilson remâchent inlassablement des situations peu innovantes. Le film stagne aux alentours de Chantilly. Sur une enquête autour d’un bourrin shooté. Par chance le charisme de Patrick McNee opère, même si avec Roger Moore ils forment un duo plutôt comique, c’est tout de même le quasi troisième âge en action.

Et de l’action il n’y en a guère!

La surprise vient du casting  les deux méchants sont une grande, grande réussite. Christopher Walken tout d’abord qui surjoue (mais c’est le genre qui veut cela) un fou manipulé génétiquement par un ancien médecin nazi.
Mais surtout Grace Jones genre de fauve imprévisible aux griffes acérées et au regard assassin. Elle est sublime! Dommage qu’à la fin elle tourne casaque et que sa fin soit médiocre. Son rôle méritait mieux. Sa relation amoureuse sado-maso avec son mentor Zorin est aussi un peu bâclée.
La James Bond girl Tanya Roberts fait une prestation transparente elle venait de sortir du très bête « Sheena, reine de la jungle » (« Sheena, queen of the jungle« ) (1984) de John Guillermin. Elle n’aurait jamais dû en sortir… de la jungle!

La réalisation de John Glen commence à devenir un vieillotte, et par rapport aux productions de thriller ou films policiers qui déferlent sur les écrans elle se fait sacrément ringardiser.
Déjà Michael Cimino sort « L’année du dragon » (« Year of the dragon« ) et l’année suivante déferle « L’arme fatale » (« Lethal weapon« ) de Richard Donner.

Même la musique de John Barry n’est plus ce qu’elle a été pour la saga. Le thème de James Bond a complètement disparu et les morceaux proposés sont bien fades par rapport à ceux magnifiques de « Goldfinger » (1964) de Guy Hamilton ou « Au service secret de sa majesté » « On her Majesty’s secret service » (1967) de Peter R. Hunt.

 

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

James Bond vient de poursuivre May Day en haut de la Tour Eiffel d’où elle se jette et atterrit en parachute. Bond redescend et la poursuit en Renault 11 qui finit coupée en deux, tout en continuant à rouler. Ridicule et ringard. Un summum du genre!

L’ANECDOTE

Le studio de Pinewood utilisé jusqu’à présent a brûlé quelques semaines avant le tournage. Il a fallu reconstruire un nouveau studio en 4 mois.

NOTE : 10/20

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