Synopsis

James Bond court à travers le monde pour retrouver Blofeld. Il finit par le trouver quelques instants avant qu’il ne subisse une opération chirurgicale. Il le tue en le faisant plonger dans un bain de boue bouillante. Il est rappelé à Londres au MI6 où l’on s’inquiète en haut lieu de la disparition de diamants provenant d’Afrique du Sud qui devaient être mis sur le marché. Effectivement deux tueurs impitoyables suppriment leurs complices dans un trafic de diamants mis en place dans une mine diamantifère. James Bond sous une fausse identité se rend à Amsterdam…

CRITIQUE

La franchise James Bond avec ce film sombre sérieusement dans  une sorte de parodie d’elle même et cela durera jusqu’à l’arrivée de Martin Campbell à la réalisation de « Goldeneye » (1995).

24 années de productions et 11 films qui vont aller de la pure médiocrité au film qui maintient de l’intérêt sans plus. Nous dirons que « Les diamants sont éternels » fait partie de la deuxième catégorie.

Le retour de Sean Connery qui avait claqué la porte après « On ne vit que deux fois » (« You only live twice« ) (1967) de Lewis Gilbert surprend son monde par son retour inattendu.
Mais si financièrement pour la star écossaise ce fut un succès, artistiquement on ne peut pas en dire autant.

La multiplication des Blofeld comme les pains et les poissons dans les évangiles est une ficelle un peu grossière surtout qu’elle n’est pas menée à son terme. Cette idée scénaristique qui aurait pu amener James Bond à douter de lui-même en courant après plusieurs lapins identiques n’est même pas effleurée.

L’impression du film est une succession de scènes qui se veulent mémorables mais sans véritables liens entre elles.  Effectivement la bagarre dans l’ascenseur, le passage au crématorium, l’évasion en module lunaire dans le désert du Nevada, l’affrontement de Bond avec deux tigresses nommées Bambi et Thumper, une poursuite en voiture  dans les rues de Las Vegas, et deux tueurs homosexuels qui se donnent du « Monsieur »…
Mais tout cela (à part le personnage d’Abondance) n’a ni queue ni tête. C’est même parfois un peu c…
Les scènes de casino sont, elles, épouvantables.

Sean Connery un brin en sur poids a perdu de son charisme.
Et le méchant interprété par Charles Gray est assez transparent.
Son chat joue mieux.
Jill St. John fait une honnête James Bond Girl mais pas de celles que l’on garde en mémoire.

Enfin John Barry tellement inspiré sur « Au service secret de sa majesté » (« On her Majesty’s secret service« ) (1969) de Peter R. Hunt, n’est capable que de sortir un morceau digne d’intérêt « Moon buggy ride » en plus du générique chanté par Shirley Bassey. C’est peu.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La bagarre entre James Bond et deux furies gymnastes nommées Bambi et Thumper. Scène hélas sabordée à la fin, dans la piscine de la villa. James Bond maintenant les deux filles sous l’eau de façon plus qu’improbable.

L’ANECDOTE

Le coscénariste du film Tom Mankiewicz est le fils du célèbre et talentueux réalisateur Joseph L. Mankiewicz.

NOTE : 11/20

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