Synopsis

Paris, fin des années 1990 Pierre Brochand, éditeur, doit venir mercredi prochain avec un « con » au prochain dîner organisé par un de ses amis. Grâce à un ami on le met en communication avec François Perrin fonctionnaire au ministère des finances et constructeur de maquettes en allumettes. Il est intarissable sur sa passion. Voici donc un phénomène dont Pierre Brochand et ses amis vont pouvoir aisément se moquer tout au long de la soirée et qui sait, l’élire peut-être « champion de la soirée ». Mais à une partie de golf le matin Pierre Brochand se fait un tour de reins. Le voici bloqué chez lui. Il a quand même fait venir chez lui François Perrin, sous le faux prétexte d’une éventuelle édition des photos de ses oeuvres. La femme de Pierre Brochand qui n’apprécie pas ce genre d’humour lui annonce qu’elle passera sa soirée ailleurs…

CRITIQUE

Ce film est l’adaptation de la pièce de théâtre éponyme de Francis Veber qui devant le succès de sa pièce en a fait un film.

Et cela se ressent malgré les velléités du réalisateur à aérer son film par quelques extérieurs.

Mais les dialogues sont si savoureux et si brillamment interprétés que l’on oublie l’unité de lieu et sa théatralité.

Jacques Villeret est sublime en imbécile au grand cœur. Il a des moments grandioses où  sa bonne volonté est minée par sa bêtise. C’est le rôle qui  lui permet d’élever le rôle de François Pignon à des sommets jamais atteints.
Je n’oublie pas de Daniel Prévost qui fait de son contrôleur fiscal beauf, vachard et cocu un grand numéro.
Quant à Thierry Lhermitte en ignoble salaud le spectateur découvre un potentiel supplémentaire à l’acteur qu’il avait pu deviner dans « Le père noël est une ordure » (1982) de Jean-Marie Poiré.
Le casting féminin n’est cependant pas à la fête Alexandra Vandernoot et Catherine Frot font des apparitions qui n’ont pour but qu’accélérer le climax du film.
Francis Huster n’est pas tout le temps au diapason de la comédie mais peu importe.

Vladimir Cosma qui a composé la musique du film a dû se sentir un peu frustré. Au long du film Francis Veber fait très peu appel à sa musique.

Ce film restera sûrement un classique de la comédie en France.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Pierre Brochand demande à François Perrin d’appeler Just Leblanc son ami pour savoir si sa femme n’est pas chez lui. Jacques Villeret à ce moment du film est à son top niveau dans l’interprétation. Incroyable!

L’ANECDOTE

Comme souvent chez Francis Veber, sa comédie sera exportée aux Etats-Unis pour y être produite et tournée made in USA. En général le résultat est bien en-dessous de l’original et en particulier ce fut le cas!

NOTE : 15/20

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