Synopsis

Début des années 1970 à Loubressac, petit village du Périgord, un petit épicier, l’instituteur, le fossoyeur et conseiller municipal, un paysan et un chauffeur de transport scolaire aimeraient y attirer les touristes, car le village se vide de ses habitants et se meurt.  Mais pas n’importe lesquels. Et surtout pas cette douzaine de hippies qui viennent de coucher l’herbe du champ d’Adrien. N’écoutant que leur courage, nos locaux se rendent sur place et les somment de déguerpir au plus vite. D’ailleurs l’adjoint au maire les a l’œil tant qu’ils n’ont pas fichu le camp. Qu’à cela ne tienne les hippies plient bagages et s’installent sur un terrain non cultivable qui appartient à la châtelaine…

CRITIQUE

En général les films qui ont pour fond le power flower vus part des réalisateurs étrangers à ce mouvement, ont rapidement pris un coup de vieux.

Et ce film ne fait pas exception à cette règle. Georges Lautner n’a rien d’un hippie, et sa vision du mouvement qui n’est pas si caricatural que cela est malgré tout assez superficiel.
Reste donc la comédie policière une des spécialités du réalisateur. Ici sans atteindre des sommets d’écriture elle fonctionne plutôt pas mal.

Les dialogues signés Jean-Marie Poiré et Georges Lautner sont moins percutants que ceux de Michel Audiard dans « Ne nous fâchons pas » (1966) film auquel le réalisateur fait référence dans une séquence.

Le film tient surtout par sa brochette d’acteurs venus faire le coup de feu, et la pêche à la grenade dans un paisible village de la France profonde. Si le comique de l’allergie aux enfants par éternuement de l’instituteur fait long feu, le reste est plutôt réussi.

Et l’on se dit que Jean Lefèbvre avait quand même un sacré talent et que comme Michel Galabru il a été sous employé dans bien trop de films alimentaires, de nos jours oubliés.

La distribution des hippies est un peu légère Miou-Miou n’a qu’un tout petit rôle (une présence).
Renée Saint-Cyr s’approche des rôles de vieilles dames indignes que son Georges Lautner de fils lui attribuera régulièrement. Quant à Dani il faut bien dire ce qui est : actrice c’est pas son truc.
Par contre le trio de méchants (André Pousse, Henri Cogan et Jean Luisi) est une réussite.

La musique de Pierre Bachelet et Eddie Vartan fleure bon l’album « Meddle » (1971) de Pink Floyd. Plagiat vous avez dit plagiat?

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Le désossage d’une DS pendant une course poursuite dans les chemins périgourdins à grands coups de carrosserie de la voiture poursuivante. Belle cascade de Rémy Julienne

L’ANECDOTE

Le film s’est tourné dans le petit village de Loubressac (Lot)

NOTE : 12/20

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