Synopsis

Paris années 2000, Hugo Sartet est traqué par deux hommes, dans la course poursuite, il finit grièvement blessé à l’hôpital. Samuel est infirmier dans cet hôpital. Sa femme Nadia est à quelques jours d’accoucher. Samuel déjoue une tentative d’assassinat sur la personne de Hugo Sartet dans sa chambre d’hôpital. Quant il rentre chez lui, il est agressé (assommé) et sa femme enlevée. C’est la sonnerie de son portable qui le ramène à ses esprits. Quant il décroche une voix lui annonce que sa femme est retenue en otage. Qu’il a trois heures pour faire sortir Sartet de l’hôpital à la suite de quoi sa femme sera relâchée…

rueducine.com-a-bout-portant-photo

CRITIQUE 

Fred Cavayé signe son deuxième long métrage et fait montre d’une extraordinaire maîtrise. Son scénario co-écrit avec Guillaume Lemans est sacrément bien ficelé. Comme dans « Pour elle« , il fait plonger un monsieur tout le monde dans un thriller. Il montre comment quelqu’un qui n’est pas habitué à la violence, s’adapte à l’hostilité extérieure pour sortir sa famille d’un piège inattendu.

Sa réalisation et son montage œuvrent pour un film au rythme infernal. Durée 75 minutes. C’est sec et sans fioriture, nerveux et efficace.
Le spectateur est sous tension du début à la fin.

Le réalisateur a su prendre le meilleur chez les faiseurs américains (série Jason Bourne), et en France chez Olivier Marchal « 36 quai des orfèvres« , Frédéric Schoendoerffer « Scènes de crime« , « Agents secrets » et Guillaume Canet « Ne le dis à personne« . Fred Cavayé sait embarquer son petit monde en lui donnant du grand spectacle.

rueducine.com-a-bout-portant-photo (3)
La distribution est solide et Gilles Lellouche trouve enfin son grand rôle qui pourra faire de lui un acteur bankable autour duquel on peut monter un film.
Gérard Lanvin est sensationnel en flic pourri jusqu’à la moelle et prêt au pire.
Roschdy Zem est bâti pour son rôle de petit truand embarqué dans une machination, et confirme qu’il est un acteur avec lequel le cinéma français devra compter.
Enfin saluons la venue de deux petites nouvelles prometteuses: Claire Pérot et Valérie Dashwood magnifiques actrices solides. La distribution fait aussi appel à des profils d’acteurs multiculturels qui montre enfin un Paris métissé. Il était temps.

Un petit mot de la musique de Klaus Badelt clone de Hans Zimmer, qui donne au film une musique efficace. En effet celle-ci basée sur des  rythmiques électroniques collent aux images. En revanche c’est  inécoutable sur support uniquement audio.

Ce film est recensé dans la page : LE FILM POLICIER ET LE THRILLER FRANÇAIS DE 1945 à nos jours.

 

rueducine.com-a-bout-portant-photo (5)

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La fin de la scène d’ouverture, qui voit une moto renverser le personnage de Hugo Sartet dans un tunnel. Tout à fait brutal et spectaculaire. Sidérant même.

L’ANECDOTE 

Un scénario ça se travaille: Fred Cavayé et Guillaume Lemans ont remis 63 fois l’ouvrage sur l’établi.

NOTE : 17/20

Video & Photo

1 videos 6 photos

Write a comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *