DRIVER

Synopsis

Los Angeles fin des années 1970, Deux malfrats braquent un casino. Lorsqu’ils rejoignent la voiture et le chauffeur qui attend, une jeune joueuse est témoin de la scène. Après une course poursuite intense dans les rues de la ville, les bandits parviennent à s’échapper. Le butin est partagé et le chauffeur se débarrasse du véhicule dans une casse automobile. Mais en y laissant un objet les flics lui mettent la main dessus. Mais ils n’ont rien pour le relier au braquage et la témoin protège le chauffeur en disant qu’elle ne le reconnait pas…

CRITIQUE

Film de Walter Hill villipendé par la critique à sa sortie et qui commence à se refaire la cerise grâce au travail des cinéphiles lors de rétrospectives sur l’oeuvre Walter Hill puis par la vente de cassettes VHS, de DVD et Blu Ray et enfin par les chaines de streaming.
Le film est donc réévalué. Et en effet sans mériter les critiques acerbes d’antan, il ne faut pas tomber dans l’excès inverse et faire de ce film un chef d’oeuvre.

On en est encore loin.

On peut dire cependant que les personnages principaux (le chauffeur et le flic) leur professionalisme et leur obsession du résultat, ainsi que la façon d’appréhender cinématographiquement la nuit dans L.A., annonce avec quelques années d’avance le cinéma de Michael Mann et notamment « Le solitaire » (« Thief« ), (1981) « Heat » (1995) et « Collateral » (2004).

Le film impressionne par certains aspects et les courses poursuite en sont une évidence, mais il pêche par d’autres aspects et je pense à l’interprétation de Ryan O’Neal et Isabelle Adjani. Aussi inexpressifs l’un que l’autre. A côté de cela Bruce Dern en fait des tonnes. De plus ce personnage de flic antipathique imbu de lui-même et insultant envers ses collèges a selon moi un problème d’écriture.
Le spectateur a bien des difficultés à s’interresser à un personnage.

La musique de Michael Small est minimaliste et obtient très peu de minutage dans le film.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La première course poursuite nocturne.

L’ANECDOTE

Isabelle Adjani dit qu’en tournant ce film elle a fait une grosse erreur qui lui a coûté sa carrière américaine. J’aurais quand même plutôt pensé à « Ishtar » (1987) d’Elaine May.

NOTE : 13/20