Synopsis

Après une longue absence Matt Fletcher rentre chez lui. Il se rend à l’église du village pour confesser ses péchés. Dans l’église une femme prie devant l’autel. En sortant elle dit à son homme Chuy Medina que l’inconnu a tenté de la violer. Alors que Medina rentre dans l’église pour venger l’honneur de sa femme et le sien, la femme en profite pour s’échapper sur l’appaloosa de Fletcher. Pour ne pas perdre la face Medina dit que sa femme a voulu essayer le cheval et qu’il est prêt à le lui acheter. Fletcher refuse. Il repart rejoindre son ami Paco pour transformer la ferme en Ranch dont l’appaloosa sera l’étalon. Mais Medina lui vole le cheval alors que Paco et Matt Fletcher sont ivres…

CRITIQUE

Trop de formalisme tue le formalisme!

Sidney J. Furie prend un scénario classique de western, auquel il manque cependant quelques scènes d’action.
Il y inclut un maniérisme dans sa réalisation qui parasite le film.
Les acteurs lors de leurs déplacements sont souvent filmés en second plan, le premier étant occupé par des objets, des plantes, ou des animaux. Au début ce parti pris interpelle, mais comme il est trop souvent employé, il finit par agacer.

Malgré ces tics, le film bénéficie d’une photographie magnifique de Russell Metty qui auparavant a éclairé « Spartacus » (1960) de Stanley Kubrick et « Les désaxés » (« The misfits« ) (1961) de John Huston.

Enfin l’interprétation de Marlon Brando est assez étrange. Par moment il est merveilleux, à d’autres moments on a du mal à croire en son personnage. Il faut dire que le scénario un peu mollasson le dessert.

Le très prolifique Frank Skinner plus de 250 musiques de films à son actif a composé un de ses derniers soundtracks aux accents mexicains. Mais sa musique ne reste pas dans les mémoires. A cette époque Jerry Goldsmith composait des musiques de westerns étonnantes comme « Rio Conchos » (1964). Les compositeurs italiens se déchaînaient. Parmi eux Ennio Morricone compose la musique pour le film de Sergio Leone « Le bon, la brute et le truand » (« Il buono, il brutto, il cattivo« ) (1966).
Frank Skinner reste de la vieille école.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Pour fêter son retour Matt Fletcher a bu plus que de raison. Et quand le bandit mexicain Chuy Medina lui dérobe son superbe cheval, il est incapable de se servir de son fusil pour le neutraliser. Belle scène de Marlon Brando.

L’ANECDOTE

Marlon Brando a déjà joué dans d’autres westerns « Viva Zapata! » (1952) de Elia Kazan sur un scénario de John Steinbeck, « La vengeance aux deux visages » (« One-eyed Jacks« ) (1961) qu’il a lui même réalisé et il tournera en 1976 dans « Missouri breaks » de Arthur Penn.

NOTE : 12/20

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