Synopsis

Nord de la France années 1980, Frank vit avec Hélène qui est enceinte de plus de 8 mois. Il cherche du travail. Mais c’est un instable, et le peu de travail qu’il trouve, il finit par le perdre. Dans un accès de colère il abandonne assez violemment Hélène sur le bord d’une route. Hélène décide de tenter sa chance dans le sud ouest. Elle prend le train. Pendant le voyage elle rencontre un jeune couple récemment marié Bertrand et Patricia Meyrand elle aussi enceinte de plus de 8 mois. Elles mangent ensemble, et un voyageur renverse malencontreusement un verre sur la robe de Hélène. Patricia la convie dans son compartiment couchette pour se changer. Patricia lui prête une robe et lui confie son alliance pendant qu’elle lave les tâches sur la robe. Puis elle enjoint Hélène qui n’a pas de couchette de se reposer. Patricia rejoint son mari au wagon restaurant, quand le train déraille. Hélène se réveille à l’hôpital de Bordeaux sous le nom de Patricia Meyrand…

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CRITIQUE

Voici un film qui se laisse voir sans déplaisir aucun.

Certes le scénario élude certaines évidences administratives qui font que la supercherie de Hélène Georges devenue Patricia Meyrand se seraient achevées inéluctablement devant les tribunaux.
Mais passons et laissons nous embarquer dans cette histoire tirée d’un roman de William Irish très adapté puisque deux films américains en 1950 par Mitchell Leisen « No man of her own » et en 1966 « Mrs Winterbourne » par Richard Benjamin s’en sont inspirés.

Le film bénéficie d’une belle répartition des rôles, même si Francis Huster à quelques peines à négocier des passages un peu délicats. Mais Nathalie Baye qui est en plein envol dans sa carrière au cinéma est superbe.

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Ainsi que Madeleine Robinson à l’aurore de sa carrière.
Et Richard Bohringer en maître chanteur est vraiment magnifique. Les rôles d’ordures lui vont à merveille.
Victoria Abril commence à imposer sa personnalité mais ce rôle ne lui permet juste que de promettre un avenir radieux.

La caméra de Robin Davis est posée sur les visages qui ont beaucoup de sentiments à faire passer (le mensonge, la peur, le soulagement, la dignité).

La musique de Philippe Sarde prend des accents espagnols.

 

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Ce film est recensé dans la page : LE FILM POLICIER ET LE THRILLER FRANÇAIS DE 1945 à 2015.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Frank rejoint Hélène sur un ponton le long de la Garonne et commence à faire chanter son petit monde. Du grand Richard Bohringer.

L’ANECDOTE

On peut regretter que Robin Davis ait abandonné le cinéma au profit de la télévision. A moins que ce ne soit l’inverse: ses deux dernières productions ayant été de cuisant échecs publics.

NOTE : 13/20

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