Synopsis

New York, années 1980, sur les bords de l’Hudson, Samuel Makin, un flic, savoure son burger dans sa bagnole, jusqu’à ce qu’il aperçoive un homme qui court, poursuivi par deux autres hommes. Le flic les suit et les rattrappe. La bagarre se déclenche ou les trois hommes s’unissent contre le flic. Mais c’était un piège. Et bien qu’amoché le flic ce soit sorti de la rixe et rentré dans sa voiture, il est percuté par une fourgonette et jeté dans l’Hudson avec son véhicule. Le flic se réveille, il a changé de visage et de nom. désormais il s’appelle Remo Williams…

CRITIQUE

Film qui oscille sans cesse entre le bon film et la série B.

Et ce ne sont pas les scènes d’action qui élève le film. Pas plus que les scènes entre Remo Williams et son maître coréen. Ce sont plutôt les scènes ou enfermés dans le bureau de l’agence secrète, le scénario nous met sous les yeux un complot sur la vente d’armes défaillantes au gouvernement américain.

Dommage pour Fred Ward (1942-2022), acteur sympathique qui fait de son mieux avec le matériaux (scénario et dialogue) mis à sa disposition.
Joel Grey pas plus coréen que votre serviteur, surjoue malgré (ou à cause) d’un maquillage qui fige le visage.
On peut préférer les interventions de Wilford Brimley et J.A. Preston les deux incorruptibles de tout le pays!

Et c’est donc là que le bât blesse : le matériaux est bien faiblard et c’était présomptueux de la part du studio de production de croire que ce film serait le premier d’une belle franchise florissante à la James Bond (plus de 140 romans à scénariser). Ce à quoi pourtant ils ont cru, jusqu’à la gamelle aux box office.

En parlant de James Bond c’est Guy Hamilton (1922-2016) « Goldfinger » (1964) « Les diamants sont éternels » (« Diamonds are forever« ) (1971), « Vivre et laisser mourir » (« Live and let die« ) (1973) et « L’homme au pistolet d’or » (« The man with the golden gun« ) (1974) soit dans l’ordre un des tous meilleurs opus de la saga, un opus médiocre et deux parmi les plus mauvais films de 007, qui a réalisé le film.

S’il trouve quelque aisance dans les scènes d’action et dans certains plans larges pour placer sa caméra cela ne suffit pas pour donner du souffle au film.

Il ne faut pas non plus compter sur la musique de Craig Safan très inégale selon les morceaux. Cela va du pire des années 1980 au pas si mal avec grand orchestre.
Le générique avec coups de flingue est bien loin d’égaler le générique de « …Et pour quelques dollars de plus » (« Per qualche dollaro in più« ) d’Ennio Morricone.
Comme quoi on améliore pas forcément ce qui nous inspire…

 

 

 

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Une petite promenade sur la grande roue de Coney Island, pour Remo Williams sujet au vertige c’est déjà compliqué. Mais en plus poursuivi par trois affreux jojos qui veulent le buter ça fait beaucoup!

L’ANECDOTE

En France le film trouve à peine 500 000 curieux pour se déplacer en salles. Un joli four!

NOTE : 11/20

 

Video & Photo

1 videos 16 photos

Write a comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *