Synopsis

Paris le soir années 1980, le commissaire Stan Jalard est avec son ami et collègue Simon avec lequel il fait des projets pour sa retraite qui est très prochaine. Par hasard alors qu’ils sont en boite de nuit, ils tombent sur la piste d’un dénommé Schneider que Simon pourchasse depuis plusieurs mois. Schneider est attablé avec un de ses complices à une table de la discothèque. Stan et Simon décident de l’arrêter sur le champ. Mais Schneider les a repéré et se réfugie aux toilettes. Simon le suit mais il se fait surprendre et abattre froidement. Stan remet aux calendes grecques ses désirs de retraite et au bout de deux années apprend que Schneider est de retour à Paris…

CRITIQUE

Ce film du duo Jacques Deray – Jean-Paul Belmondo n’est pas le meilleur qu’ils aient fait. Mais ce film n’est pas non plus un infâme navet.
C’est juste que c’est le dernier polar de l’acteur. Et assurément celui de trop. L’acteur est peut-être un peu las, mais surtout dubitatif devant le scénario famélique.  Il est aussi en forme athlétique descendante. Sur son dernier film « Hold-up » (1985), l’alerte a été chaude et l’acteur a failli y laisser sa peau.  Pour preuve pas de grosse cascade, une petite poursuite en voiture, mais on ne pleure pas sur les distributions de baffes et de coups de boule.

Bref de quoi ne pas trop mécontenter le public qui aime son Bébel. L’histoire est un mix de ses aventures précédentes comme « L’alpagueur » (1976), « Le marginal » (1983) et « Flic ou voyou » (1979).

Chose exceptionnelle le méchant ne meurt pas à la fin.
Jean-Paul Belmondo par l’entremise de sa société Cerito films fait appel à Alphonse Boudard pour dialoguer le scénario de Jacques Deray et de l’ancien policier Simon Michaël. Ce dernier reconverti dans le cinéma a signé auparavant le succès de comédie policière « Les ripoux » (1984) signée Claude Zidi. Mais ce scénario souffre d’un manque de surprises et de scènes d’action spectaculaires.

De plus le personnage de Stan se coltine tout au long du film un gamin ce qui ralentit considérablement le rythme du film.

La musique et les chansons de ce film dont le « Life time » interprétée par la petite amie du moment de Jean-Paul Belmondo, j’ai nommé Carlos Sottomayor, ne sont pas une réussite bien au contraire.
Le producteur Belmondo donne sa chance au compositeur Danny Shogger pour sa première musique de film. Il ne la saisit pas.

Pour les inconditionnels de Bébel donc…

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Simon a suivi Schneider aux toilettes de la boite de nuit il ouvre les portes des wc une par une à la troisième il tombe nez à nez sur celui qu’il pourchassait et qui l’abat de deux balles et l’achève d’une troisième dans la tête. Scène très violente pour un film avec Jean-Paul Belmondo.

L’ANECDOTE

Dernier polar dans le rôle d’un superflic pour Jean-Paul Belmondo. Et échec commercial du film dans les salles de cinéma.

NOTE : 11/20

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