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Synopsis

Trieste années 1990, une cache terroriste est investie par un commando américain pour y trouver un gaz destructeur. Mais après avoir éliminé les terroriste et investi les lieux, le commando ne trouve pas le gaz. Quelques semaines plus tard un terroriste nommé El Sayed Jaffa est arrêté lors du mariage de sa fille pourtant tenu secret. Quelques semaines plus tard un avion 747 américain est pris en otage par un commando terroriste mené par Nagi Hassan. Ils demandent la libération du terroriste Jaffa. Le docteur David Grant est persuadé que le gaz hautement mortel est à bord de l’avion et suppose que Hagi Hassan a un autre plan que celui de libérer Jaffa. Il est envoyé avec un commando dans un avion furtif pour prendre d’assaut le 747 en plein vol…

CRITIQUE

Le terrorisme du moyen orient étant en vogue dans des faits dramatiques à travers le globe et au cinéma depuis le milieu des années 1970, l’est toujours de nos jours.
« Ultime décision » prend pretexte d’un groupe de terroristes dont on ne connaît guère les revendications, si ce n’est la libération d’un comparse pour faire un thriller mélangeant action, catastrophe, détournement d’avion (sous genre du film catastrophe) et humour.
Le film n’est pas une grande réussite ni en terme d’action, ni en terme de catastrophe ni en terme d’humour.
Cependant les meubles sont sauvés par deux éléments. L’éviction surprise du personnage interprété par Steven Seagal dès le premier quart d’heure du film, et l’interprétation de David Suchet en tant que chef de commando terroriste plutôt réussie.
Kurt Russell et Oliver Platt jouent chacun dans leur couloir de confort.

 

Le spectateur peut sourire de certaines situations rocambolesques. Il peut aussi s’ennuyer de rerererevoir les sempiternelles scènes de désarmorçage de bombe. Il a le temps de s’attarder sur la musique de Jerry Goldsmith et de se dire qu’il en avait du talent pour booster les images.

Stuart Baird filme un scénario en panne d’imagination, sans prendre le moindre risque de mise en scène. Tout y est académique. Mais c’est son premier film en tant que réalisateur et il va de soi que la pression pour réussir ce blockbuster devait être assez paralysante au niveau de l’audace.

Il semble que les attentats et tentatives d’attentats islamistes de 1995 parmi lesquels l’attentat du RER B gare Saint Michel le 25 juillet (8 morts 117 blessés) et de la place de l’Etoile-Charles De Gaulle le 17 août (17 blessés) aient refroidis les distributeurs qui ont préféré « reinterpréter les sous-titres » pour les VO et « oublier » les allusions islamistes dans les dialogues en VF.

 

 

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La ridicule scène d’atterrissage, avec fracas et quelques pertes d’avions de tourisme.

L’ANECDOTE

Stuart Baird est un monteur attitré de la maison Warner. Il a notamment travaillé sur « Superman » (1978) de Richard Donner, « Outland » (1981) de Peter Hyams, « L’arme fatale » (« Lethal weapon« ) (1987) et « L’arme fatale 2 » (1989) de Richard Donner, « Le dernier samaritain » (« The last boy scout« ) (1991) de Tony Scott, « Demolition man » (1993) de Marco Brambilla, « Lara Croft: Tomb raider » (2001) de Simon West, « La légende de Zorro » (« The legend of Zorro« ) (2005) de Martin Campbell, « Casino Royale » (2006) de Martin Campbell, « Skyfall » (2012) de Sam Mendes…

NOTE : 11/20

 

Video & Photo

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