Synopsis

Paris années 1980, Michael Parker, un chef d’entreprise vit une relation avec Hélène, bourgeoise divorcée avec un enfant. Mais un jour en bas de chez Hélène il croise une femme qu’il semble reconnaître. Il comprend très vite que cette femme habite sur le même palier qu’Hélène. Le jour même, il se décide à sonner chez elle. C’est Jacqueline une jeune femme qui lui ouvre, elle est la fille de Marie Colbert. Marie aussi l’a reconnu. Lors de vacances il y a plus de 20 ans ils ont vécu une rencontre teintée de relations sadomasochistes. Ils se sont séparés. Michael l’avait oubliée jusqu’à la revoir. Mais pas Marie…

CRITIQUE

Disons-le tout net. Ce n’est pas une franche réussite.

Cependant Giuseppe Patroni Griffi (1921-2005) n’a pas non plus tourné un infâme nanar.

Il surfe tant bien que mal sur la vague du cinéma érotique qui dans les années 1980 tente de faire surnager le cinéma transalpin d’un marasme dû à une politique désastreuse de production et à l’explosion de la télé berlusconienne peu vêtue et basée sur le divertissement.

Pour cela il fait appel à Laura Antonelli (1941-2015) sex symbol italien s’il en est, qui a 44 ans en remontre pas mal aux petites jeunettes qui cherchent à percer par leur atours. Comme par exemple la damoiselle Blanca Marsillach, 19 printemps, mais pas aussi affutée dans sa nudité nue que sa partenaire qui interprète sa mère.

L’histoire du rapt d’un homme par deux femmes ne suscite guère d’intérêt. La fin ouverte surprend.
On aurait aimé être surpris plus souvent au long du film.

Si Laura Antonelli se taille la part du lion dans ce film, Florinda Bolkan est quant à elle sacrifiée. Ses apparitions sont trop rares et hormis l’ultime scène (ouverte donc) l’actrice n’a pas un rôle prépondérant.

La musique d’Ennio Morricone reprend un air à peine entendu dans « Le professionnel » de Georges Lautner mais contient aussi un « cadenze » somptueux avec clarinette basse qui relève sérieusement la mayonnaise.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Marie Colbert en peignoir marron et dessous noirs execute un striptease mémorable. Michael finit les mains attachés aux montants du lit avec les bas de la gente dame. Il sourit le benêt…

L’ANECDOTE

Tony Musante (1936-2013) est un acteur américain qui a eu une belle carrière en Italie. Il a tourné dans 3 films iconiques des années flamboyantes de l’Italie de la fin des années 1960 et début 1970 : « El mercenario » (« Il mercenario« ) (1968) de Sergio Corbucci, un western italien plutôt réussi, « Disons, un soir à dîner » (« Metti una sera a cena« ) (1969) du même Giuseppe Patroni Griffi film sur la grande bourgeoisie et la tristesse du sexe, « L’oiseau au plumage de cristal » (« L’uccelo dalle piume di cristallo« ) (1970) de Dario argento le plus grand des giallos. Il a tourné entre Etats-Unis et Italie jusquà son décès.

NOTE : 09/20

 

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