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Synopsis

Gene Hackman, ne décide de devenir acteur qu’à l’approche de la trentaine. Il suit des cours à la Pasadena Playhouse College of Theatre Arts. Dustin Hoffman y suit aussi des cours. Une amitié au long cours naîtra.
Il est catalogué comme acteur qui ne suscitera pas le succès. Pendant près de 10 ans il ira de petits rôles en petits rôles dans des séries télévisées et des téléfilms entre 1959 et 1968. Robert Duvall galèrera de la même façon avec lui.

Warren Beatty producteur et acteur vedette qui a remarqué Gene Hackman le veut pour jouer le frère de Clyde Barrow dans le film d’Arthurrueducine.com-oscar1Penn « Bonnie & Clyde » (1967).
Mais ce n’est qu’en 1971 après le tournage de « French Connection » (1971) de William Friedkin et son interprétation hallucinante du policier Jimmy « Popeye » Doyle (avec Oscar à la clef) que les films et les grands rôles s’enchaînent.
On le voit aussi dans un western violent « Les charognards » (« The hunting party« ) de Don Medford trsè inspiré par le western italien.

Nous le retrouvons dans le film catastrophe « The Poseidon adventure » (1972) de Ronald Neame puis dansrueducine.com-palme-d-or « L’épouvantail » « Scarecrow » (1973) road movie de Jerry Schatzberg. Le film reçoit une palme d’or au festival de Cannes.

1974 Francis Ford Coppola embauche Gene Hackman pour interpréter le rôle paranoïaque de Harry Caul. Le film reçoit la palme d’or arueducine.com-palme-d-oru festival de Cannes.

Il reprend en 1975 le rôle de Jimmy « Popeye » Doyle pour une suite de « French Connection« , « French connection 2 » de John Frankenheimer que certains cinéphiles préfèrent au premier. Mais pas nous.

Nous retrouvons la même année Gene Hackman dans un western de Richard Brooks « La chevauchée sauvage » (« Bite the bullet« ) le film traite du désenchantement de la conquète de l’ouest.

Retour au film paranoïaque avec « La théorie des dominos » (« The domino principle« ) (1977) de Stanley Kramer. Son personnage de tireur d’élite purgeant une peine de prison est plongé dans un complot politique qui se retournera contre lui.
Dans le film de guerre choral « Un pont trop loin » (« A bridge too far« ) (1977) de Richard Attenborough il interprète le général polonais Stanislaw Sosabowski dans ce qui sera une opération catastrophique nommée Market Garden lors de la reconquête de la Hollande.

En 1978 il tourne dans un film ambitieux « Superman » de Richard Donner. Il interprète le méchant Lex Luthor. Rôle qu’il reprendra en 1980 dans « Superman 2 » de Richard Lester.

En 1981 il retrouve Warren Beatty producteur et rôle principal de son film « Reds« , il y fait une courte apparition.

« Under fire » (1983) de Roger Spottiswoode avec Nick Nolte et Joanna Cassidy qui raconte la déstabilisation politique du Nicaragua par la CIA. Gene Hackman interprète un journaliste assassiné par les troupes soutenues par les Etats-Unis.

Entre 1984 et 1986 Gene Hackman tourne dans des films qui ne rencontrent pas de succcès. « Target » (1985) d’Arthur Penn est en cela une déception. Le film d’espionnage ne décolle pas vraiment.
En 1986 il tourne dans un second rôle « Power, les coulisses du pouvoir«  (« Power« ) de Sidney Lumet un film peu considéré dans la carrière du cinéaste. Gene Hackman fait quelques apparitions mémorables. Richard Gere, Denzel Washington et Julie Christie sont du casting.

En 1987 il va incarner en second rôle un des méchants comme lui seul en aura le secret. Pour « Sens unique » (« No way out« ) de Roger Donaldson il incarne un secrétaire de la Défense corrompu face à Kevin Costner.

L’année suivante Gene Hackman tourne pour Woody Allen toujours dans un second rôle dans « Une autre femme » (« Another woman« ).
Mais sa carrière se relance grâce à « Mississippi burning » (1988) d’Alan Parker. Polar sous forme de buddy movie sur fond de crimes racistes et de Ku Klux Klan. Avec Willem Dafoe.

1989 il tourne pour le faiseur Andrew Davis dans « Opération Crépuscule » (« The package« ). Un film d’espionnage efficace avec Joanna Cassidy et Tommy Lee Jones.

« Le seul témoin » (« Narrow Margin« ) (1990) de Peter Hyams est un polar efficace bien que décrié par la critique.

En 1991 il tourne dans un film de Michael Apted et joue le rôle d’un père avocat qui se retrouve face à sa fille avocate. « Affaire non classée » (« Class action« ) est plaisant à suivre. Avec Mary Elizabeth Mastrantonio.rueducine.com-oscar1

Clint Eastwood lui demande de venir faire le shérif Little Bill Dagget tortionnaire de la petite ville de Big Whiskey dans rueducine.com-BAFTA« Impitoyable » (« Unforgiven« ). Chef d’oeuvre du western noir. Gene Hackman ramasse l’Oscar et un BAFTA du meilleur second rôle.

 

Pour Sydney Pollack il tourne dans « La firme » (« The firm« ) un rôle ambigu d’un avocat qui travaille dans un cabinet d’avocat infiltré par la mafia. Un second rôle marquant face à un Tom Cruise mégastar.

Puis il enchaîne trois westerns dans trois seconds rôles. Dont le surestimé « Mort ou vif » (« The quick and the dead« ) (1995) de Sam Raimi, où cette fois il sert de faire valoir à Sharon Stone.

La même année il est un commandant de sous marin lanceur d’engins nucléaires qui se heurte à son second. « USS Alabama » (« Crimson tide« ) de Tony Scott est un gros succès.

Changement de registre. Gene Hackman 66 ans joue un patriarche raciste dans « L’héritage de la haine » (« The chamber« ) (1996) de James Foley. Film assez éprouvant. Le romancier John Grisham qui a vendu les droits du film dit que Gene Hackman est la seule bonne chose du film.

Il retrouve le rôle d’un politicien véreux dans un autre film de Clint Eastwood  et avec Clint Eastwood « Les pleins pouvoirs » (« Absolute power« ) (1997). Gros casting pour un thriller sympathique.

Il tourne avec Susan Sarandon et Paul Newman dans « L’heure magique » (« Twilight« ) de Robert Benton. Il n’a qu’un second rôle. Cest Paul Newman l’interprète principal.

En 1998 il retrouve Tony Scott pour « Ennemi d’Etat » (« Enemy of the State« ). Il retrouve un rôle à la Harry Caul. Paranoïaque et spécialiste des technologies de communication et d’espionnage. Avec Will Smith et Jon Voight.

En 2001 il joue un braqueur de haute volée pour David Mamet et son film « Braquages » (« Heist »). Un très bon thriller.

Avant dernier film il tourne avec son ami d’études dramatiques Dustin Hoffman dans « Le maître du jeu » (« Runaway jury« ) de Gary Fleder. Tiré d’un roman de John Grisham et sur fond de manipulation de jury, le film est efficace.

Il achève sa filmographie avec une comédie « Bienvenue à Mooseport » (« Welcome to Mooseport« ) de Donald Petrie. Il interprète un ex président des Etats-Unis qui veut devenir maire d’une toute petite ville. Le film raté est un échec public et critique.

Gene Hackman prend sa retraite. et ne reviendra pas sur sa décision.

Il écrira quelques romans et décèdera dans des circonstances mystérieuses avec sa femme dans leur maison du Nouveau Mexique.

 

 

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